Historiquement bas, les taux de crédit immobilier semble toutefois connaître une très légère hausse depuis la fin de l’année dernière. Une tendance qui, si elle est très discrète, semble se confirmer sur les quatre premiers mois de 2017, avril semblant accélérer le pas.
Une hausse qui se confirme en avril
Les taux du crédit immobilier de nouveau à la hausse après des années de baisse incessante ? Il semblerait bien que la tendance se confirme. Certes, déjà durant le premier semestre 2016, certains établissements bancaires prédisaient que les taux d’intérêt étaient sur le point de remonter, sans pour autant que cela ne se confirme. Mais un an plus tard, on observe effectivement que cela semble être le cas.
Le phénomène n’est pas nouveau puisque la remontée de taux semblait se profiler depuis octobre 2016 sur la plupart du territoire, à quelques exceptions près. Mais ce n’était qu’un frémissement peu significatif et qui pouvait à tout moment s’inverser de nouveau. Toutefois, si l’on s’en tient à la moyenne national pour les quatre premiers mois de 2017, la tendance se confirme. Rien que sur le mois d’avril, les taux d’intérêt ont pris 10 points pour atteindre 1,55%.
Des banques qui soignent surtout leur marge
Comme le confirme le courtier de prêt immobilier en ligne cyberpret.com, l’ensemble des établissements bancaires français affichent des taux à la hausse, et ce, même avec un dossier solide. Toutefois, la demande en crédit immobilier est et demeure forte, tout simplement parce que même avec 10 ou 20 points de plus, emprunter actuellement est fort intéressant.
Pour autant, on pourrait donc penser que les banques tentent d’attirer vers elles toujours plus de personnes désireuses de faire l’acquisition d’un bien immobilier. Ce n’est absolument pas le cas. Car elles croulent actuellement sous les demandes, réalisant bien plus que les objectifs qui leur sont fixés. De fait, elles n’ont aucun intérêt à endiguer la légère hausse qui leur permet d’avoir des marges plus confortables.
Hausse de 0,10% : quel impact ?
Une hausse de 0,10% ne semble généralement pas significative à la personne qui dépose un dossier de financement auprès sa banque. En réalité, ce tout petit pourcentage a un coût qui lui, est loin d’être insignifiant.
Pour mieux comprendre, imaginons qu’un couple veuille emprunter la somme de 200 000 euros afin de financer l’achat d’une résidence principale, qu’il s’agisse d’une maison individuelle ou d’un appartement. Avec une hausse de 0,10%, l’impact mensuel est un surcoût de 9,50 euros, soit, sur toute la durée de l’emprunt, 2207 euros de plus à payer.