Alors que l’on s’attendait à un raffermissement des prix de l’immobilier, la tendance actuelle tend vers une hausse généralisée. D’ici quelques mois, il faudra débourser plus de 5 000 euros/ m2 pour acquérir un logement ancien en Ile-de-France selon l’Indice Notaires-Insee publié ce mois-ci.
Marché francilien : un rebond des prix de l’immobilier
Depuis plusieurs mois, le cours de l’immobilier ne cesse de grimper sur le marché francilien. Les prix y ont connu une hausse de 3,9 % par rapport aux données recueillies au deuxième trimestre 2017 d’après le rapport de l’Insee. Face à cette situation, les notaires envisagent que le mètre carré de l’immobilier pourrait excéder le prix plafond enregistré en 2012. Ils estiment en effet un prix moyen avoisinant les 5 600 euros/m2.
La flambée des prix de l’immobilier est généralisée sur toutes les zones limitrophes de la capitale. Dans les Hauts-de Seine, les prix ont bondi de 4,4 %. Quant aux localités comme le Val-de-Marne ou la Seine-Saint-Denis, l’augmentation des prix tourne autour de 3,5 %. Cette tendance s’explique principalement par la fluctuation des prix sur le marché parisien où le mètre carré se vend à plus de 8 000 euros, soit une hausse de 6,6 % par rapport en 2016.
Les tendances de prix en Ile-de-France
Le volume des transactions enregistré jusqu’en juin 2017 a considérablement affecté le prix de l’immobilier. En un an, les ventes de biens immobiliers sont passées de 819 000 à plus de 900 000 transactions. Avec cette performance, les biens immobiliers à la recherche d’un nouvel acquéreur se font rares, que ce soit dans le neuf ou dans l’ancien. Ce qui fait que les propriétaires surenchérissent les prix de l’immobilier afin d’en tirer les meilleurs profits. Pour l’achat d’une maison, le prix moyen est fixé à 3 019 euros/ m2 dans l’ancien et à 2 696 euros dans le neuf. Le mètre carré des appartements quant à lui, varie entre 3 823 euros à 4 767 euros, selon l’ancienneté de l’immeuble.
Avec la hausse incessante du prix de l’immobilier, les particuliers hésitent à se lancer dans l’achat d’un bien. Les avantages fiscaux ainsi que le prêt à taux zero (PTZ) initié par l’Etat ne les encouragent pas pour le moment à conclure une transaction immobilière. Cette réticente des acheteurs se répercute sur les ventes réalisées par les professionnels du secteur. Les agences immobilières ont par exemple vu leurs activités régresser de 2,1 %.